L’Espagne est aux anges après son quatrième sacre à l’Euro !

L’Espagne est aux anges après son quatrième sacre à l’Euro !
Les joueurs espagnols fêtent leur deuxième but

Grâce à une réalisation de Mikel Oyarzabal dans le money time, l’Espagne a remporté contre l’Angleterre (2-1) le quatrième Euro de son histoire après ses victoires lors des éditions 1964, 2008 et 2012. De quoi envoyer la Roja au septième ciel…

Le football a parlé. Impressionnante depuis le début de la compétition, l’Espagne a finalement remporté l’Euro 2024 après sa victoire (2-1) contre l’Angleterre au terme d’une finale globalement dominée. Portée par Lamine Yamal, meilleur passeur de la compétition avec quatre offrandes, Nico Williams, auteur de deux buts et une passe décisive, Dani Olmo, brillant, ou encore Rodri, élu meilleur joueur du tournoi, la Roja - plus globalement étincelante sur le plan collectif - n’a cessé de rayonner en terres allemandes et se retrouve logiquement sur le toit de l’Europe ce dimanche soir.

L’Espagne sur le toit de l’Europe

Héros du soir après un centre parfait de Marc Cucurella, Mikel Oyarzabal ne pouvait logiquement pas cacher sa joie au micro de TVE : «j’ai fait mon travail et ce que j’avais à faire. J’ai eu la chance de marquer le but de la victoire et c’est ce qui compte après tous les moments difficiles que j’ai eus», assurait sobrement l’attaquant de la Real Sociedad. Une satisfaction également partagée par Alvaro Morata malgré des performances plus discrètes. «Nous sommes champions d’Europe. Merci beaucoup à tous ceux qui nous ont accompagnés. Je ne vais pas parler de ma retraite parce que ce serait égoïste. J’ai fait confiance à ces gars à mort», lançait le buteur de l’Atlético de Madrid.


Pilier de cette sélection et fort d’une saison XXL, Rodri partageait à son tour son bonheur. «Nous sommes entrés dans l’histoire. C’est le tournoi le plus difficile que cette équipe ait jamais remporté dans son histoire. Cela ne fait aucun doute. Nous y travaillons depuis longtemps et c’est pourquoi l’entraîneur, lorsqu’il s’est exprimé, a montré qu’il en était conscient. Je demande aux gens de sortir demain et de montrer qu’ils ont été avec nous». Sur TVE, Unai Simón y allait quant à lui de son anecdote : «j’ai donné la médaille à ma mère qui n’est jamais venue me voir de ma vie et qui est venue aujourd’hui. Je suis très fier d’elle. Nous méritions de gagner et cela aurait été dommage que nous perdions aujourd’hui. C’était incroyable».

Avec 15 buts inscrits et seulement 4 encaissés, l’Espagne peut, quoi qu’il en soit, se targuer d’avoir parfaitement maitrisé son sujet depuis le 14 juin dernier. Après une phase de poule étincelante, la Roja n’a pas non plus tremblé pour se défaire de la Géorgie, de l’Allemagne, pays hôte, de la France, vice-championne du monde en titre, et donc des Three Lions. Une incroyable épopée au cours de laquelle les Ibères auront également pu s’appuyer sur leur duo de feu : Lamine Yamal-Nico Williams. Interrogé au coup de sifflet final, le virevoltant ailier du Barça, véritable sensation de la compétition et élu meilleur jeune à seulement 17 ans, exultait à son tour.

Le vestiaire de la Roja s’enflamme

«Je veux vraiment retourner en Espagne et célébrer avec tous les fans. Je veux aller avec ma famille pour célébrer maintenant. Je suis très heureux et très à l’aise avec mes coéquipiers. C’est un rêve pour mon anniversaire. Un rêve d’être avec ma famille pour célébrer, réussir à donner ce but, c’était dur au début, mais on remonte toujours et c’est pour cela qu’on gagne. Si je joue comme un vétéran ? Mes coéquipiers m’ont aidé, je suis très heureux». Une plénitude tout autant présente dans le discours de l’ailier de Bilbao, annoncé dans le viseur du Barça…

«Je suis euphorique pour nos fans, pour mes parents. Très heureux. Nous avons beaucoup souffert, ils ont des joueurs qui font la différence, mais nous avons gagné le championnat. Nous sommes très heureux. Je l’ai dit dès le début, que nous étions une grande équipe. Nous jouons vers l’avant, nous jouons bien et regardez… Je tiens à remercier ma famille et tous ceux qui nous ont soutenus. Passons maintenant à la Coupe du monde. Personne ne peut nous battre», déclarait le joueur de 22 ans. Une confiance également affichée par Luis de la Fuente, grand artisan de ce nouveau succès historique.

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